CHEZ SFR : UNE HISTOIRE SANS FIN
En 2021, SFR a vu son nombre de clients et son chiffre d’affaires augmenter. Après avoir acquis ces deux dernières années, Coriolis, Afone, Prixtel, Syma, SFR continue ses rachats d’entreprise. Pourtant, l’entreprise a mis en place un plan de départs volontaires (PDV) qui a poussé au départ 17% de son effectif.
Pour rappel, en 2017, un premier plan de départ volontaire a été fait, supprimant 5 000 postes. Le dernier, homologué par la DRIEETS en novembre 2021, a eu pour conséquence le départ de 1 400 salariés en 4 mois. Ceux-ci ont donc quitté SFR en bénéficiant d’un dispositif de fin de carrière, d’une formation ou d’un nouvel emploi). Néanmoins, plus d’une centaine de salariés, éligibles au départ volontaire et qui ne sont pas partis, sont en cours de repositionnement en interne, avec différents dispositifs d’accompagnement.
Un premier bilan de ce PDV va être présenté en comité social et économique central, (CSEC), en juillet 2022, avec une consultation en septembre. La CFTC espère un “happy end” pour tous les salariés.
En effet, l’arrivée de nouveaux outils et de l’intelligence artificielle justifiaient, en partie, la mise en œuvre du PDV. Pourtant, certains services, dont l’effectif a été quasiment divisé par deux, n’ont pas vu leur charge de travail diminuer, celle-ci a parfois même augmenté. Et ils attendent toujours ces nouveaux outils qui devaient compenser la perte de personnel.
Aujourd’hui, les 6 500 salariés de SFR sont de plus en plus en surcharge de travail et, en prime, la négociation annuelle obligatoire (NAO) s’est révélée insatisfaisante. En effet, malgré un chiffre d’affaires et des résultats en hausse, seuls les bas salaires ont bénéficié d’une augmentation collective, les autres ont reçu des augmentations individuelles bien éloignées des 5% d’inflation.
N’oubliez de faire savoir autour de vous que la CFTC SFR accompagne toujours les salariés, que ce soit ceux qui sont partis et ceux qui restent…
