Depuis 2019, la CFTC SGS n’a de cesse d’alerter la direction sur l’absence d’accords sur le travail de nuit, sur les astreintes, le manque de transparence sur l’annualisation, sur l’éligibilité du domicile fiscal, les revalorisations salariales, les primes octroyées sur les chantiers,…
Fin 2019, enfin un accord signé sur le travail de nuit.
Mais depuis, toujours pas d’accord global, la direction ne veut pas de réelles négociations, proposant moins que l’accord Syntec (qui est au global plus avantageux pour les salariés), ce que la CFTC ne peut accepter.
Début octobre 2020, la Direction annonce qu’elle ne versera pas les primes pourtant promises en septembre 2019 : elle ne retrouverait pas les éléments de calcul de ces primes.
L’histoire perdure durant tout le mois d’octobre, entre accord verbal, contre-proposition, points ajoutés à la discussion (comme la gestion des salariés affectés sur un marché hors du domaine d’application de l’annualisation).
La CFTC demande des garanties, dont l’intégration de la régularisation des primes non versées depuis le 1er juin 2020, ce que la Direction a du mal à accepter.
Pour les autres points en discussion, comme l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle, ou les précisions relatives aux TTE/TTNE, la direction fait toujours la sourde oreille. Avec cette façon de procéder, elle donne tout son sens au slogan de SGS « Do more with less”.
Notre ténacité à ne pas accepter les propositions moins-disantes, et à tout faire pour que vous, les salariés, touchiez les primes que vous méritez, a apparemment irrité la Direction, qui veut faire croire qu’elle voulait signer un nouvel accord dans les meilleurs délais et que le temps perdu en négociations est de la responsabilité de la CFTC !
Sachez-le : La CFTC SGS défend et défendra toujours le pouvoir d’achat des salaries !
Votre déléguée syndicale CFTC se tient à votre disposition pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à la contacter (cftc.sgs@gmail.com)