Le 6 septembre, les salariés ont cessé le travail, à l’appel de l’intersyndicale, dont la CFTC fait partie.
Pour la première fois depuis 12 ans, et l’introduction en bourse de cette entreprise spécialiste du paiement numérique et électronique, les syndicats ont lancé un appel à la grève reconductible.
La raison de leur colère ?
Woldline, c’est 4000 salariés en France (et 20000 dans le monde), répartis sur 10 sites, des salariés mal payés.
Depuis plusieurs années, la politique salariale est source de mécontentement du côté des salariés. L’entreprise pratique une politique de « juniorisation », embauchant des jeunes peu payés et n’augmentant peu les salariés plus expérimentés.
Pourtant, ce ne sont pas les bénéfices qui manquent, cette entreprise se porte très bien et fait écho de ses bons résultats.
Aussi, en juin, lorsque leur a été présenté l’accord d’intéressement, les OS ne l’ont pas signé, pour la première fois dans l’histoire de l’entreprise, car la somme proposée aux salariés était ridicule au vu des résultats de l’entreprise.
Cet accord d’intéressement a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Aujourd’hui, les syndicats, dont la CFTC, demandent une vraie augmentation de salaire de 150 euros brut par mois, un effort de l’entreprise pour récompenser ses salariés du travail effectué.
Depuis l’introduction en bourse de cette entreprise, seuls les résultats financiers sont pris en compte. A la CFTC, on estime que l’humain doit primer sur les résultats et que la redistribution des richesses doit être équitable !
Les assemblées générales ont cumulé plus de 900 personnes. Il nous est difficile de comptabiliser les “télégrévistes” mais il ne fait aucun doute que nous avons dépassé les 1000 grévistes. Bravo à tous !
Le mouvement ayant prouvé sa légimité, n’hésitez pas à parler à vos collègues qui hésitaient encore, pour qu’ils viennent grossir nos rangs pour les prochaines actions (prochain rendez-vous : mardi prochain à 14h).