L’équilibre vie professionnelle et vie personnelle, élément devenu déterminant pour le choix d’un emploi, se définit par la répartition du temps et de l’énergie entre le travail et la vie personnelle par le salarié. Outre un enjeu d’attractivité pour les entreprises, cet équilibre est un gage de productivité et son non respect peut engendrer de nombreuses conséquences négatives au sein des structures telles que le risque de turn-over, une augmentation des accidents du travail, un accroissement des burn-out, etc. En plus des initiatives pouvant être prises, les employeurs doivent respecter des obligations qui leur incombent pour atteindre au mieux un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle de tous.
Des durées de travail et des temps de repos à ne pas dépasser
En matière de durées de travail et de repos, le Code du travail est très strict et impose des règles claires. En effet, le temps de travail de chaque salarié ne peut excéder une durée fixée à une moyenne de 48 heures hebdomadaires et 10 heures journalières. Ils doivent également bénéficier d’un repos quotidien ne pouvant être inférieur à 11 heures consécutives.
Le droit à la déconnexion, un droit nouveau au bénéfice du temps personnel
Depuis 2016 et la Loi Travail du 8 août, les employeurs sont dans l’obligation de mettre en place des procédés permettant aux salariés de pouvoir se déconnecter de leurs outils numériques professionnels en dehors des heures de travail pour préserver leur repos et maintenir cet équilibre entre la vie professionnelle et celle personnelle. Pour cela, le Code du travail impose aux entreprises de plus de 50 salariés de négocier un accord ou d’élaborer une charte précisant les conditions d’exercice de ce droit.
Les jours de congés spéciaux, élément notable de cet équilibre
Ces congés sont considérés comme du temps de travail effectif et payés par l’employeur. Les circonstances qui y donnent droit et le nombre de jours sont respectivement fixés soit par accord d’entreprise, soit par accord de branche ou, à défaut, par le Code du travail.
Les employeurs, en respectant a minima ces obligations légales, sont pro-actifs du bien-être des salariés et permettent ainsi le bon fonctionnement de l’entreprise.