Aujourd’hui, l’assemblée a validé, par voie d’amendement, au projet de budget 2022, une promesse du gouvernement de compenser financièrement le service universel postal durablement déficitaire (1 milliard d’euros par an).
La compensation financière de l’état sera de 500 millions d’euros par an (voire 520 millions, « en fonction des résultats de qualité de service ») versée à la Poste pour la collecte et la distribution du courrier. L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) devra évaluer le coût net du service universel postal. Ce service grève les comptes de La Poste depuis 2018, ce qui freine l’investissement nécessaire à la poursuite de la transformation de notre modèle postal.
Le maintien de la présence postale dans les territoires est essentiel, aussi la CFTC demande que les engagements financiers pris concernant les missions confiées à La Poste soient pérennes tant en ce qui concerne le présent contrat d’entreprise que pour ceux à venir.
Pour la CFTC, nos concitoyens ont besoin de plus de services publics, avec comme corollaire un financement par l’Etat en rapport avec les coûts de celui-ci. Aussi, même si cette compensation ne couvre que partiellement le cout de ce service, la CFTC La Poste accueille favorablement cette annonce.