Les entreprises du numérique évoluent pour faire évoluer le monde.

02 avril 2021 Numérique

Secteur en perpétuelle évolution, le numérique représente aujourd’hui 6 % du PIB français soit près de 150 milliards d’euros.

La crise actuelle devrait même accélérer la transformation numérique de notre société. De récents rapprochements importants d’entreprises ont confirmé l’émergence de trois nouveaux champions français dans des secteurs stratégiques comme la sécurité, le numérique ou l’électronique.

CAP GEMINI

En 2020, Capgemini concluait avec succès son offre d’achat sur Altran. Avec 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé, le nouvel ensemble devient un poids lourd dans le monde du conseil, de l’ingénierie et des services informatiques.


Ce mariage « donne naissance à un acteur mondial de la transformation numérique des entreprises industrielles, c’est le début d’une nouvelle histoire », s’enthousiasmait Paul Hermelin, le P.-d.g. de Capgemini en juin dernier.

WORLDLINE

Worldline, issu d’une scission partielle d’Atos, a acquis Ingenico. L’opération payée en cash et en titres doit permettre de constituer le numéro quatre mondial du secteur de services de paiement et de transactions, avec un revenu annuel de 5,3 milliards d’euros.

Toujours actionnaire de Worldline, Atos applaudit des deux mains. « La combinaison de Worldline et d’Ingenico offre une opportunité unique de créer un champion européen incontesté du paiement, capable de rivaliser avec les plus grands acteurs mondiaux, a commenté Bernard Bourigeaud, président d’Ingenico. Je suis convaincu que l’union de leurs forces transformera profondément cette industrie. »

THALES

En 2020, Thalès (qui dépend de la fédération de la Métallurgie) finalisait l’acquisition du fabricant de cartes à puces Gemalto afin de créer « un géant en identité et sécurité numériques, capable de peser face aux meilleurs acteurs mondiaux », se félicitait son P.-d.g., Patrick Caine.

Avec ses 3 000 chercheurs et ses 28 000 ingénieurs en R&D, le nouveau Thalès a de quoi défendre son avance face à la concurrence.

Atos était aussi candidat au rachat du numéro un mondial de la carte à puces.

Thierry Breton, président du conseil d’administration d’Atos, voulait donner naissance à un champion de la cybersécurité et des technologies digitales. Finalement, Gemalto a préféré l’offre de Thalès.

Articles associés