Instauré en 2002, le congé paternité et d’accueil de l’enfant permet au père de prendre, en plus des 3 jours de congé de naissance obligatoire, 11 jours calendaires consécutifs.
Aujourd’hui, 7 pères sur 10 prennent ce congé.
L’arrivée d’un enfant a un impact significatif sur la vie professionnelle d’une mère, et pas sur celle d’un père.
C’est pourquoi une mission d’évaluation a été confiée à l’Inspection Générale des Affaires Sociales, pour développer et améliorer ce dispositif.
Pour la CFTC, reconnaître à tous les pères français mais aussi européens les mêmes droits à s’impliquer dans leur rôle de parent dès l’arrivée de leur enfant sans subir de pénalités financières sur les ressources de la famille – surtout à un moment où les dépenses augmentent considérablement – serait une étape décisive vers une égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Elle serait favorable à un congé d’un mois, éventuellement fractionnable en deux fois, parce qu’un peu de souplesse peut permettre à une famille de mieux s’organiser. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard s’il est déjà fractionnable dans la fonction publique.
source: Actualités Sociales juin 2018