Oui.
L’absence ou le retard du salarié en cas d’intempéries n’est pas une faute s’il lui est impossible de se rendre au travail. Les intempéries comme la neige constituent un cas de force majeure dans la mesure où il s’agit d’événements imprévisibles, insurmontables, irrésistibles et indépendants de la volonté du salarié.
Comment justifier son absence ?
En cas d’absence ou de retard, le salarié doit obligatoirement informer son employeur. Sous peine d’absence injustifiée qui expose à des sanctions disciplinaires et à une retenue sur salaire.
Il est important d’être en mesure d’apporter la preuve du cas de force majeure en cas de phénomène localisé et si l’employeur met en doute la légitimité de l’absence.
Par exemple, la photographie de la voiture bloquée par la neige, des coupures de presse…
Quelles conséquences sur le salaire ?
L’employeur n’est pas obligé de payer les journées d’absence de ses employés, sauf si la convention collective le prévoit. Ces journées seront donc retenues sur la rémunération du salarié, mais également sur ses potentielles primes et tickets restaurant.
L’employeur peut proposer de récupérer ses heures d’absence, de prendre des congés payés, des RTT ou recourir au télétravail.
BQ2019