La Fédération CFTC Media + est partie civile dans le procès de la crise sociale de 2007-2010 chez France Télécom. La plaidoirie de notre avocate, maitre Sibenaler, sera le mercredi 3 juillet 2019 à partir de 9H30 au palais de justice de Paris.
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Pour notre représentant, Jean-Pierre Dumont, témoin de cette époque, « La vie à défendre, le slogan de la CFTC a pris toute sa mesure dans cette bataille pour accompagner les personnes en mal être. Nous avions employé à l’époque le terme de « danger de mort » lors d’une déclaration préalable d’un CNHSCT. Car parler d’alerte n’est pas suffisant, il faut parler d’appel au secours ! ».
L’absence de prise en compte sérieuse de ces alertes et le déni des préjudices subis par ses salariés qu’affiche encore aujourd’hui les membres de la direction de France Télécom de l’époque ne doivent pas rester impunis.
Ce procès des responsables de cette crise sociale doit être exemplaire pour que les dirigeants d’entreprises tentés par ces méthodes de management sachent désormais qu’ils ne peuvent agir en toute impunité.
« Une telle crise sanitaire et sociale n’est pas isolée, et peut facilement se reproduire dans beaucoup d’autres entreprises, y compris dans les secteurs que couvre notre Fédération, comme nous l’avons connu à La Poste ou chez Solocal/Pages Jaunes. Les dirigeants veulent accroître sans cesse la productivité et la rentabilité à court terme, au détriment des salariés. La qualité de vie au travail est primordiale pour ramener de la sérénité car l’être humain ne peut pas être réduit en un simple objet au service de la production de profits.», s’émeut Anne Chatain.
La CFTC, consciente que la prévention est importante, qu’il ne faut pas attendre que les salariés soient en souffrance pour intervenir, forme des Délégués Sociaux d’Entreprise (DSE ) à la détection du mal-être des salariés au travail, à leur écoute, pour les guider vers les solutions possibles.
Pour la CFTC, il ne doit pas y avoir de révolution entre l’ancien monde et le nouveau monde, mais une transition à accompagner. Il est temps de réintroduire plus d’humanité au cœur du travail pour que cette violence ne se diffuse pas dans notre société ! Que voulons-nous construire pour nos enfants, nos familles ?