Les entreprises Milee et Adrexo placées en liquidation judicaire

16 septembre 2024 Postes

Depuis plusieurs années, les entreprises spécialisées dans la distribution d’imprimés publicitaires sont confrontées à de lourdes difficultés financières. L’activité de distribution des plis non adressés a été frappé de plein fouet par les confinements dus au Covid-19 mais aussi par l’expérimentation législative du « Oui Pub » mis en place en 2022 et qui deviendra vraisemblablement effectif dès 2025 sur l’ensemble du territoire français. Dans la pratique il a déjà entériné dans les pratiques des divers clients,

Après le transfert d’une partie des effectifs (environ 5000) de Médiaposte vers la maison mère, La Poste, une nouvelle illustration de ces difficultés apparait dans le paysage de cette activité. En effet, il y a quelques mois, en mai 2024, les entreprises Milee et Adrexo Productions, deux entreprises leaders dans la distribution d’imprimés publicitaires ont demandé une mise en redressement judiciaire afin de suspendre le paiement des dettes antérieures et tenter de réorganiser l’activité de ces sociétés.

Néanmoins, et malgré une véritable tentative de maintenir leur activité en fonctionnement, le Tribunal de commerce de Marseille a prononcé, ce lundi 9 septembre 2024 la liquidation judiciaire de ces deux entreprises. En effet, après avoir constaté que ces entreprises n’avaient plus la faculté financière d’assurer le versement des salaires à ses salariés, cette décision a  malheureusement été sans équivoque.

D’un point de vue juridique, et afin de permettre de rassurer, à notre niveau, l’ensemble de nos adhérents et plus largement tous les salariés de ces entreprises, la CFTC rappelle que le placement en liquidation judiciaire créé un ordre de remboursement des dettes de l’entreprise, ordre dans lequel les salaires se retrouvent en première position.

De plus, comme en a informé la direction du Groupe HOPPS, l’AGS (Le Régime de garantie des salaires) permettra également le remboursement de toutes les créances salariales dues telles qu’évidemment les salaires mais également les indemnités de licenciement ou tout autre élément de rémunération.

 

En tant que Fédération syndicale compétente dans le secteur, nous regrettons profondément la disparition progressive de cette activité et nous nous tenons à la disposition de tous nos adhérents.

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