Les Jeux Olympiques de Paris 2024 imposent une réorganisation sans précédent pour de nombreuses entreprises. Face aux contraintes logistiques et aux restrictions de déplacement en Île-de-France, plusieurs sociétés modifient leurs habitudes et ajustent leur mode de fonctionnement pour assurer la continuité de leurs opérations.
Dans le secteur des Télécoms, SFR instaure un télétravail exceptionnel à 100% pour tous les salariés sédentaires de la région parisienne, sauf ceux dont la présence sur site est impérative, sur consigne de leur manager, munis d’attestations spécifiques. Les demandes de télétravail devront être saisies quotidiennement sur une plateforme interne.
Chez Bouygues Telecom, un dispositif similaire accompagne les collaborateurs durant cette période. Les consignes de télétravail, pouvant aller jusqu’à 4 jours, et les directives pour les réunions seront ajustées en fonction des moyens de transport et de la domiciliation des employés.
Orange, partenaire premium des JO 2024, le service télécom est essentiel au bon déroulement de l’événement. L’entreprise a donc créé une équipe spécifique dédiée aux JO, composée de salariés volontaires mobilisés sur les sites olympiques. Leurs horaires et conditions de travail font l’objet de discussions internes avec les syndicats et le CSE. Pour les autres salariés en Île-de-France, les préconisations sont similaires à celles des autres entreprises, chaque périmètre devant trouver des solutions de télétravail en fonction de sa localisation.
Dans le secteur de l’Audiovisuel-Journaliste, TF1 a mis en place un dispositif spécifique pour la période des JO. Les collaborateurs sont encouragés à poser leurs congés payés pendant cette période ou, alternativement, à rester en télétravail, sous réserve de validation par leur supérieur hiérarchique, tout en demeurant proche de leur lieu de travail. De son côté, France Médias Monde maintient ses modalités de télétravail (2 jours par semaine), sauf cas particuliers en accord avec les chefs de service.
Certaines entreprises maintiennent des dispositifs intrusifs dans la vie privée et familiale des travailleurs, ce qui suscite l’indignation de la CFTC. Toujours engagée dans divers secteurs, nous soutenons les potentielles revendications, comme à La Poste, où nous plaidons pour une prime JO en faveur des postiers.