L’accord proposé reprend les termes de l’accord social « La Poste engagée avec les postiers » avec quelques aménagements. La Poste souhaite accentuer son action sur la formation, l’évolution professionnelle et l’employabilité, ce qui demande une véritable Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC).
La recette : Parcours balisés, parcours tremplins, dispositifs de formation divers, renforcement des viviers…
La CFTC est plutôt sceptique quant à la capacité des DR à mettre en œuvre une véritable GPEC.
L’accompagnement financier :
Les postiers qui seront amenés à subir des mobilités imposées dans leur vie professionnelle (réorganisations, fusions de secteurs, de DR) bénéficieront à minima des mesures de l’accord « La Poste engagée avec les Postiers ». Les DR disposeront d’un budget supplémentaire pour accompagner les agents individuellement.
Les postiers ayant une fonction commerciale (bancaire ou courrier) bénéficieront d’une indemnité de compensation de perte de revenu variable (RVB ou RVC) en cas de mobilité vers un autre métier. Cette indemnité représentera 2 fois le montant de la RV cible entre la fonction quittée et la nouvelle.
LA CFTC DEMANDE :
Un effort supplémentaire pour les postiers qui subissent les réorganisations.
Un guide pour éviter l’appropriation par quelques-uns du budget supplémentaire donné aux DR et permettre un meilleur contrôle de celui-ci.
La fin des réorganisations systématiques des Secteurs tous les 2 ans. Ce rituel ajoute de la surcharge de travail pour les CODIR et génère du stress pour tous les personnels. Les résultats ne sont pas meilleurs et les clients ne sont pas mieux accueillis.
Que les membres du CODIR bénéficient également d’une indemnité de compensation de leur part variable en cas de mobilité vers d’autres métiers ou filières.