La DSRH a présenté en CDSP la trajectoire du parc immobilier.
Ce projet qui est présenté comme une nouvelle stratégie d’optimisation et d’occupation des surfaces a pour objectif de réduire de moitié le nombre de sites, de 51 actuellement à 26 d’ici 2026.
Les sites de plus petite taille vont fermer et leurs agents ont pour vocation à suivre leur poste sur un des 26 sites de destination.
C’est là que les choses se compliquent, car dans certains cas les sites de destination peuvent être éloignés jusqu’à plus de 100 kilomètres!
Lors d’une bilatérale la CFTC a souligné l’impact important que peut avoir une telle mobilité sur la qualité de vie au travail, l’équilibre vie privée-vie professionnelle, la famille, la fatigue engendrée par les déplacements et le budget (au regard des coûts actuels du carburant).
A noter qu’à ces projets immobiliers, il faut ajouter les déménagements qui sont déjà dans les tuyaux (ex : déménagement du site de Montigny, …).
La CFTC demande qu’un dialogue social soit instauré pour proposer des mesures d’accompagnement à la hauteur du projet afin de pouvoir adapter les réponses en tenant compte au mieux de la situation de chaque collègue!
Pour la CFTC, il n’est pas concevable de priver les collègues d’indemnités et d’accompagnement sous couvert qu’il n’y a pas de productivité et qu’il s’agit « uniquement de déménagements » !
Pour la CFTC, priorité à la Qualité de Vie au Travail et au respect de l’équilibre vie professionnelle/ vie privée.
La CFTC demande
– Pour les déménagements : Une indemnité tenant compte de l’accroissement des frais de transports et de l’effort d’adaptation, y compris pour les sites ayant déménagé sans regroupement de site en 2022, comme par exemple le site de Montrouge.
– Pour les collègues ne voulant/pouvant pas rejoindre les « villes de destination » : la possibilité de continuer leur activité CSRH à distance, dans les locaux d’une autre entité de La Poste.
– Pour le maintien des postes de RRH, formateurs, chargés de QVT, contrôleurs de gestion…Ces fonctions sont essentielles pour le bon fonctionnement des CSRH. La mutualisation des activités a ses limites, surtout si les sites sont très distants…
– Télétravail : ouvrir la possibilité de trois jours de travail afin de pouvoir mieux s’adapter aux nouvelles contraintes dues à ce projet.
Une prime de reconnaissance : verser à l’ensemble des personnels de la DSRH pour reconnaître les efforts d’adaptation constants aux changements organisationnels et aux difficultés rencontrées pendant la crise COVID.